RENCONTRE – DéMesures, la médiation scientifique à larges échelles


En mai dernier, nous avons eu l’occasion de rencontrer à Lyon trois membres de l’association DéMesures qui exploite les représentations et les interprétations des images scientifiques afin de nous questionner sur nos rapports aux échelles. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, à cheval entre art et science, voyage entre les mondes avec nos explorateurs du jour.

Commençons par découvrir la vidéo POST-IT de nos invités !

Et maintenant, place aux présentations !

Démesures

Trois membres de l’association DéMesures : Jérémy, Anaïs et Audrey (© ConnecTionS)

De gauche à droite :

Jérémy FERRAND (JF) : chercheur postdoctorant au Laboratoire de Physique de l’ENS de Lyon. Sa thèse portait sur les écoulements et les écrasements de fluides en mécanique des fluides.

Anaïs KOBSCH (AK) : doctorante au Laboratoire de géologie de l’ENS de Lyon. Elle travaille en minéralogie computationnelle, c’est-à-dire de la minéralogie assistée par ordinateur.

Audrey DENIZOT (AD) : doctorante à l’INSA de Lyon au Laboratoire d’InfoRmatique en Image et Systèmes d’information (LIRIS), en neurosciences computationnelles.

 

 

Sème Ta Science (STS)  :  Comment est né le projet DéMesures ? Et en quoi consiste-t-il ?

JF : Au départ, DéMesures n’est pas une association mais un laboratoire junior [un laboratoire créé et géré par des étudiants afin que ceux-ci expérimentent leur pratique de la recherche scientifique, ndlr] de l’ENS de Lyon qui est né en 2015. Au bout de 3 ans, il n’a pas été renouvelé et nous sommes devenus une association. Au tout début, le projet est né d’un groupe de doctorants en géologie qui voulaient faire de la médiation scientifique. Ils sont allés frapper aux portes des personnes qu’ils connaissaient dans d’autres matières. Au plus proche d’abord, en biologie, et puis cela s’est étendu. Nous sommes parvenus à avoir des gens d’à peu près toutes les sciences dures. Par contre, pour les sciences sociales, c’est un peu plus compliqué, même si nous avons quand même quelques personnes qui viennent de là bas, dont certaines très actives.

AD : Ce que j’aimerais bien, c’est qu’on ait plus de philosophie par exemple.

Nous avons réussi à développer cela dans nos émissions de radio où nous parlions de sciences et de société. Parler de ces thématiques-là sans avoir le point de vue d’un philosophe ou des sciences sociales, c’est dommage…

 

STS  :  Pourquoi est-ce difficile de toucher ces personnes-là ? Est-ce la disposition du campus qui sépare “sciences dures” et sciences sociales ? La thématique du projet ?

AD : La thématique de base est peut-être un souci mais c’est aussi, et surtout, qu’au départ nous avions un noyau de sciences dures. Et, de fait, toutes les animations que nous montions tournaient autour de ces sciences-là. Donc je pense que le message implicite c’était que nous faisions exclusivement des sciences dures. Même si ce n’était pas vrai, cela pouvait être l’interprétation que s’en faisaient les gens.

 

STS  :  Combien êtes-vous actuellement dans l’association ?

AD : Cela bouge assez souvent car nous sommes un noyau essentiellement étudiant. Certaines personnes sont encore actives même parties à l’étranger. Cependant, beaucoup lâchent l’affaire une fois en post-doctorat. Ou bien elles suivent de loin et parlent de ce que nous faisons mais elles ne s’impliquent plus dans la mise en place de nouvelles activités. C’est un groupe qui change tous les ans, voire tous les deux ans.

JF : En ce moment, nous sommes une vingtaine de personnes.

AK : Certaines sont là simplement pour aider lors des événements, ce qui est très utile car il nous faut des gens pour animer en direct. Et il y a un noyau dur de personnes qui vont relire toutes les publications, animer les choses chaque semaine sur les réseaux sociaux et participer activement à la vie et à la gestion de l’association.

AD : L’idée est que chaque personne s’investisse à hauteur de ce qu’elle a envie de faire. Nous accueillons à bras ouverts tout le monde.

JF : Jean-Loup Cadiou, l’un des premiers membres, gère aujourd’hui une formation de géologues à l’Université de Toulon. Il est donc directement au contact des élèves qui sortent du bac. Cela nous permet d’avoir des retours sur certaines choses parce qu’il leur en parle en cours et voit leurs réactions. Comme nous faisons parfois des activités avec des scolaires, cela nous permet d’identifier ce que ces personnes-là n’avaient pas forcément compris pendant leur scolarité antérieure et donc de savoir sur quoi il sera important de mettre l’accent.

 

STS : Sur quelles ressources pouvez-vous compter pour monter vos activités de médiation ?

AK : Les cotisations à l’association, c’est très peu. C’est surtout pour avoir un fonds de roulement, afin d’imprimer des affiches par exemple. La subvention principale vient de l’ENS de Lyon. Comme l’association y est hébergée, cela nous assure un financement chaque année. Ensuite, il faut faire les démarches pour demander des financements par projet. Nous avons pu avoir par exemple plusieurs financements pour un projet Art-Science afin de monter une exposition et de financer les artistes. Pour la Fête de la Science en octobre, nous avons un projet qui est en train de se concrétiser entre le Musée des Confluences et l’ENS. Asiexpo nous finance également quelques petites activités dans le cadre du festival Geek Touch.

 

STS  :  Vous montez des partenariats projet par projet en somme ?

AD : Exactement.

JF : Autre exemple : quand nous faisons des expositions, nous avons une grande frise de 10 mètres de long que nous mettons au sol et qui représente différentes échelles. Nous aimerions la compléter et elle commence à devenir sale puisque cela fait deux ans que nous l’utilisons en marchant dessus…L’Association des Anciens Élèves de l’ENS de Lyon aime bien ce que nous faisons, elle trouve que ce serait intéressant de la refaire et pourrait la financer en quasi-totalité. Donc effectivement, c‘est plus du financement ponctuel sur chaque projet mais nous n’avons jamais vraiment eu de problèmes de budget. On nous donne carte blanche, et tant que cela rentre dans un budget raisonnable, c’est financé.

La fameuse “Frise des grandeurs” (© DéMesures)

 

STS  :  Quels types de publics voulez-vous toucher ?

AK : Nous essayons surtout d’adapter les différentes activités au public. Certaines vont être vraiment tout public. D’autres vont être un peu plus orientées à partir du lycée.

AD : Certaines sont aussi orientées pour les primaires. Comme pour la Fête de la science par exemple, où nous allons développer des activités spécifiques.

 

STS  :  Quelles médiations développez-vous dans le milieu scolaire ?

AD : Une des activités est un quiz interactif où nous allons présenter différents biais de perception lorsque nous observons une image sans échelle ou sans repère.

L’idée c’est de faire jouer les élèves en essayant de leur faire deviner ce qui est représenté sur l’image, quelle peut être sa taille… Tout cela pour présenter ces biais et parler un peu d’esprit critique. 

Nous avons plusieurs questionnaires qui sont adaptés au niveau : école primaire, collège, lycée. Nous profitons aussi d’être dans les écoles pour discuter de ce qu’est la démarche scientifique ou le métier de chercheur ou de chercheuse. En fait, cela dépendra aussi beaucoup des questions que les élèves poseront.

JF : Nous avons aussi un projet de faire un catalogue de “petites manips”.

AK : À réaliser en classe, avec des objets faciles à trouver.

AD : Et pas chers !

JF : Cela permet aussi d’aider les profs en leur donnant des outils pour faire de la science un peu autrement.

Exemple de quiz : saurez-vous répondre correctement ? (Réponse)

 

STS  :  Il y a de la demande de leur part pour cela ?

Tous : Oui !

AD : Nous avons aussi participé à un autre projet avec des scolaires. Cela s’appelle “Dans la blouse d’un chercheur”. C’est Marie Semon, une chercheuse de l’ENS, qui met ce dispositif en place depuis 2 ans. L’idée est de faire venir des classes de primaire à l’ENS afin qu’elles fassent quelques ateliers pour se familiariser avec la méthode scientifique et la recherche. J’ai participé à un atelier sur les microbes : les enfants mettaient leurs mains sur des petites boîtes de Petri et découvraient ce qui avait poussé au bout d’une semaine. S’ils s’étaient lavé les mains, il y avait moins de bactéries. Et à partir de là, nous discutions de la science derrière.

 

STS  :  Le Musée des Confluences est juste à côté d’ici, et d’autres musées ou centres de sciences se trouvent sur Lyon ou dans la région. Comment arrivez-vous à monter des projets avec ces lieux-là ?

JF : En tant que laboratoire junior, l’ENS nous a bien aidé. Le Musée des Confluences fait régulièrement appel à l’ENS avec des idées de projets. L’ENS transmet ces demandes en interne, au service Communication ou au service Valorisation, qui nous connaissent bien. C’est comme cela que ça a commencé. Le suivi dans le temps peut parfois être compliqué, compte tenu du nombre de projets lancés par le Musée. Mais quand on obtient un rendez-vous, les personnes du Musée sont très ouvertes, reçoivent nos propositions et ont elles-mêmes des idées en général.

Installation temporaire au Musée des Confluences sur le thème de l’infiniment petit à l’infiniment grand (© Léa Bello/DéMesures)

 

STS  :  Et avez-vous des échanges avec d’autres institutions ?

AD : Dans le domaine artistique, avec la Taverne Gutenberg, sur le projet Art-Science dont nous avons déjà un peu parlé. Il y aura un vernissage courant novembre pour présenter les oeuvres et les travaux scientifiques dont sont inspirées les oeuvres. Ce partenariat avec la Taverne Gutenberg s’est fait assez facilement mais, là aussi, par l’intermédiaire de l’ENS qui avait déjà le contact. Et plus récemment, nous avons contacté un collectif de street-artists en vue du projet pour la Fête de la Science.

 

STS  :  En quoi consistent ces projets entre art et science ?

JF : À mettre en contact le monde de la science et le monde de l’art, en faisant rencontrer des scientifiques de différentes disciplines et des artistes. Le scientifique raconte ce qu’il fait dans sa recherche, la manière dont il travaille. L’artiste crée une oeuvre à partir de la discussion et peut demander au scientifique ce qu’il en pense. En tant qu’association, nous établissons le contact et recrutons les scientifiques, la Taverne Gutenberg recrute les artistes. Ensuite, nous proposons des images des scientifiques et ce sont les artistes qui choisissent. Nous jouons un rôle de médiation entre eux. Pendant les réunions, une personne de DéMesures est présente pour s’assurer que tout se passe bien et voir s’il y a des questions d’ordre technique ou général sur le projet.

AD : Ce qui est très intéressant, c’est que les images proposées par les scientifiques n’avaient aucune annotation, donc aucune mention à la recherche sous-jacente. Les artistes ont donc vraiment choisi les images pour les images et ce qu’elles leur inspiraient. Depuis, ils ont rencontré les scientifiques et sont au fait des projets scientifiques derrière chaque image. Tout le travail va être de retracer le projet scientifique à travers les images qu’ils ont vues et l’interprétation qu’ils en font.

 

STS  :  Était-ce facile de trouver des scientifiques qui se prêtent au jeu ?

AD : Oui, il y a eu plus de candidats que de recrutés. Nous avons dû dire à certaines personnes que leurs images n’avaient pas été retenues.

JF : Dont moi… (rires). Biologie, géologie, physique… Quasiment toutes les matières scientifiques dures sont représentées.

AK : L’autre projet Art-Science concerne la Fête de la Science. Le Musée des Confluences a choisi pour thème l’espace et aimerait faire un parcours qui relierait le Musée à l’ENS afin de pouvoir amener le public facilement d’un côté du Rhône à l’autre. Ce que nous avons choisi, c’est de retracer le système solaire et de faire voyager les personnes à travers le système solaire remis à l’échelle entre l’ENS et le Musée. Pour cela, il faut prendre en compte deux types d’échelle. D’une part, l’échelle des longueurs, c’est-à-dire les distances qui séparent les différentes planètes, mais il y a aussi la taille relative des planètes. Nous réfléchissons encore à comment faire mais une idée serait de pouvoir faire une oeuvre d’art sur chaque planète et nous ferons appel à des street-artists pour cela.

AD : Le collectif de street-artists s’appelle Superposition et ils sont très motivés pour travailler avec nous sur ce projet. Ils réalisent des oeuvres de nature variée, cela va de la sculpture en papier mâché à la sculpture en bois, jusqu’aux grandes fresques.

Nous avons pris goût à travailler avec les artistes. Je pense que la liberté de représentation que permet la démarche artistique est susceptible de parler aux publics, en marquant les esprits.

 

STS  :  Afin qu’ils puissent assimiler ou s’accaparer le propos scientifique plus facilement ?

AD : Exactement.

AK : Nous ne voulions pas simplement faire un parcours avec le panneau et les caractéristiques de la planète. Il y aura bien sûr des caractéristiques physiques de la planète, avec une image réelle prise par la NASA. Mais il y aura aussi en parallèle les caractéristiques de l’oeuvre et comment elle a été réalisée.

 

STS  :  Sur les réseaux sociaux, vous publiez régulièrement des MSciPic, des images scientifiques mystères que les internautes doivent identifier. Comment trouvez-vous ces images ?

AK : Avec du temps. Ou de la chance. Et sinon cela passe par les concours de photos microscopiques comme Nikon’s Small World. Les couvertures des magazines scientifiques et les sites comme la NASA, l’ESA ou le CNRS aident aussi.

AD : J’utilise beaucoup de banques d’images, comme CNRS Photothèque, la banque du CNRS. Dans le cadre de projets de médiation qui n’ont pas vocation commerciale, il est possible de récupérer l’image en haute résolution, à condition évidemment de mettre les copyrights associés.

AK : Au tout début, en 2015, les ambitions étaient encore débutantes, à savoir une image intéressante et une ou deux petites phrases dessus. Lorsque je suis arrivée sur le projet l’année dernière, j’ai décidé de faire un peu plus complet et de fournir un texte d’une dizaine de lignes pour préciser l’image, ce qu’elle représente, à quoi elle sert… Et récemment nous avons choisi de montrer des images d’objets que les personnes peuvent rencontrer dans leur quotidien mais pas visualisés de cette manière-là. Typiquement, une goutte d’eau ou une centrale de panneaux solaires.

AD : Quelque chose qui parle plus aux gens.

AK : Plutôt que quelque chose où vous devez absolument être scientifique pour savoir qu’il s’agit du sixième neurone du cortex de je ne sais pas quoi… (rires).

Photo aérienne de la centrale solaire thermodynamique Noor I (Crédits : CNES 2016, Distribution Airbus DS)

 

STS  :  Combien sortez-vous d’images ?

AK : Une par semaine. Et cela commence à être un peu compliqué…

 

STS  :  À cause du temps que cela prend ?

AK : Il faut entre 4 à 5 heures pour faire la recherche d’images et l’écriture de textes, chaque semaine.

AD : En bénévolat bien sûr !

AK : Plus les 3 heures d’animation sur les réseaux sociaux le mercredi soir.

 

STS  :  Et avez-vous une idée du nombre de personnes que vous touchez ou qui jouent à essayer de deviner ?

AK : Je dirais qu’on a entre 10 à 20 personnes qui jouent régulièrement sur Twitter et entre 5 à 10 personnes en moyenne sur Facebook. Sur Facebook, il s’agit toujours de personnes différentes alors que sur Twitter, c’est un groupe d’une vingtaine d’abonnés qui sont très motivés et qui participent pendant 3 heures.

AD : La semaine dernière par exemple, le nombre de personnes atteintes s’élevait à 2500. Mais cela ne veut pas dire qu’elles vont jouer, simplement que l’image s’affiche dans leur flux.

 

STS  :  Est-ce que vous trouvez que c’est facile aujourd’hui d’intéresser le public en parlant de sciences ?

AD : Je pense que ça dépend du format.

JF : Je trouve ça compliqué quand même. Ça dépend qui est en face. Mais en général, les gens qui vont dans les événements où on se trouve viennent là pour ça.

AK : Ils sont déjà intéressés par la science à la base.

JF : Mais réussir à intéresser des gens qui ne sont pas intéressés au départ, voire même pas curieux, c’est beaucoup plus compliqué. C’est la distinction que je fais entre vulgarisation et médiation. La vulgarisation essaie d’amener la science à des gens qui n’y connaissent rien du tout ou ne s’y intéressent pas forcément. Il faut alors essayer de leur expliquer d’une manière qui ne les rebute pas. La médiation consiste plutôt à rapporter des faits scientifiques à des personnes déjà intéressées par la science, voire qui possèdent un petit bagage scientifique, et avec lesquelles nous pourrons discuter.

AD : J’ai l’impression qu’avec Facebook, nous allons toucher des gens qui ne seraient pas venus naturellement voir.

Certains de mes contacts Facebook se sont mis à participer à DéMesures, et ils ne sont pas du tout scientifiques ou ils ne montraient pas d’intérêt particulier pour les sciences. Et, finalement, ils jouent parce qu’ils trouvent cela amusant. Nous les amenons à lire le texte pour aller plus loin et ils trouvent cela intéressant. Quand les MSciPic ont débuté, il n’y avait que les élèves de l’ENS qui participaient, des scientifiques qui jouaient à des jeux pour scientifiques en somme… Récemment j’ai l’impression que le public est en train de changer sur les réseaux sociaux et que nous touchons un public plus large. Et c’est une très bonne nouvelle ! Je ne suis pas sûre que nous y serions arrivés sans les réseaux sociaux…

AK : Il y a toujours le risque de tomber dans le “côté obscur” de la vulgarisation et d’être un mauvais vulgarisateur qui va frimer ou faire du “putaclick”, uniquement pour intéresser les gens et finalement ne plus vraiment faire de la science. Nous voulons faire attention à vraiment rester dans la médiation afin de transmettre la science à des personnes qui n’ont pas nécessairement au départ toutes les clés pour l’assimiler.

 

STS  :  Mais sans la travestir…

AK : C’est ça.

 

STS : D’autres projets en plus de ce dont nous avons déjà parlé ?

AD : Nous allons continuer notre partenariat radio avec Sciences pour Tous et Radio Brume. Cela prendra la forme d’une chronique de 5 minutes, tous les deux mois, qui présentera le quotidien des doctorants, mais sous la forme un peu décalée d’un “documentaire animalier”. Et en juin 2019 se tiendra à Lyon l’EWASS, la Semaine Européenne de l’Astronomie et des Sciences de l’Espace, où sont attendus 1200 participants. Pour cet événement, l’Observatoire de Lyon nous a proposé de travailler avec eux afin de mettre en place des ateliers grand public dans la ville.

 

Merci à Anaïs, Audrey et Jérémy pour leur accueil et leur disponibilité. Nous vous invitons à aller faire un tour sur leur site web et à les suivre sur les réseaux sociaux : Facebook / Twitter / Youtube

Et si les projets de DéMesures vous ont donné envie de vous impliquer, sachez que l’association recherche des bonnes volontés. Donc n’hésitez pas à les contacter !

 

Crédits de l’image d’illustration : CSIRO