ConnecTionS Intimes #6 – Portrait S.T.S


Nouveau portrait chinois pour la rubrique ConnecTionS Intimes.

Retrouvons ce mois-ci Quentin, ingénieur territorial et co-fondateur de l’association ConnecTionS.

 

1 – Si j’étais une invention ?

L’imprimerie ! Enfin plutôt la presse à imprimer et la typographie moderne si on veut être précis, les chinois faisant de la xylographie des siècles avant que Gutenberg ne propose un procédé beaucoup plus efficace. Cette invention et sa dissémination marque pour moi le début d’une forme de culture accessible à tous et de pérennisation de la production culturelle humaine qui culmine (au moment ou je l’écris en tout cas) par ce portrait chinois !

Affiche de La Planète Interdite

Affiche de La Planète Interdite

 

 

2 – Si j’étais un robot ?

Robby le robot, un des personnages du film La Planète Interdite, classique de la science-fiction. Un robot sympa, qui rend service, et dont le costume a fini par être vendu l’année dernière aux enchères pour plus de 5 millions de dollars, soit l’accessoire de cinéma le plus cher jamais vendu à l’époque…

 

 

3 – Si j’étais une controverse scientifique ?

La “guerre des courants” : Thomas Edison, George Westinghouse et Nikola Tesla se tirent la bourre pour imposer le courant continu ou alternatif comme standard de distribution de l’électricité. Au-delà de l’origine de la dépendance de notre société aux réseaux électriques supra-nationaux, cette période est un excellent exemple de la manière dont la science peut être utilisée (et dévoyée) pour servir des intérêts commerciaux.

 

4 – Si j’étais une dystopie ?

Lumière des jours enfuis, d’Arthur C. Clarke et Stephen Baxter. Un futur proche où des scientifiques arrivent à transmettre des images via un trou de ver, impliquant la possibilité de filmer à n’importe quel endroit et n’importe quel moment dans le temps. Le roman explore les conséquences de cette invention et tout n’est pas forcément positif…

 

5 – Si j’étais un animal imaginaire créé par manipulation génétique ?

Un dragon-chien comme Falkor dans l’Histoire sans Fin.
Falkor, le dragon-chien

Falkor, le dragon-chien

 

 

 

 

 

 

 

 

6 – Si j’étais une découverte spatiale ?

C’est pas vraiment une découverte, mais je suis perpétuellement impressionné par le fait que les sondes Voyager continuent à collecter et émettre des informations à plus de 20 milliards de kilomètres de la Terre, en tout cas encore pour quelques années.

 

7 – Si j’étais une espèce menacée ?

Le grand hamster d’Alsace ! Il est petit, il est mignon, et il n’aime pas trop la monoculture du maïs.

 

8 – Si j’étais une scientifique inconnue ?

Stephanie Kwolek, chimiste américaine travaillant chez DuPont, et inventrice du Kevlar, fibre prévue au départ pour fabriquer des pneus plus légers.

 

9 – Si j’étais un musée scientifique ou un centre de sciences ?

La Cité de l’Architecture et du Patrimoine. Bon, on est à la frontière entre la culture et les sciences. En plus, en France, on aime bien dire que l’architecture ça fait partie des Beaux-Arts et qu’en AUCUN CAS les architectes ne pourraient être des ingénieurs (et là on remercie l’exception éducative française qui sépare architecture et génie civil…). Et bien non, l’architecture c’est de la science, et les nombreuses expositions techniques proposées par la Cité montrent qu’au-delà de la prouesse artistique et du geste architectural, il y a de la science, de la technique et de l’ingénierie dans chaque trait.

 

10 – Si j’étais un slogan ?

La maturité de l’homme est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant. (Alain Damasio, La Horde du Contrevent).

 

Une question bonus !

11 – Si j’étais un dispositif informel de médiation scientifique ?

Le plan de métro parisien, rempli de noms d’ingénieurs et de scientifiques (et de bien peu de femmes…).