[EXPO] une invitation à “Respirer”


Quoi ? Mais comment est-ce possible ? Publier un article sur une exposition alors que les musées sont fermés depuis (beaucoup) trop longtemps ? Un passe-droit pour Sème Ta Science ? … du tout. Une simple coïncidence, un hasard, une chance que nous avons très envie de partager !

“RESPIRER”, voici l’invitation formulée par la biennale d’art contemporain de la ville de Cachan (94). Ironique en ces temps semi-confinés où s’aérer l’esprit en parcourant les galeries des musées nous est impossible ! 49 artistes exposent d’une manière sensible nos liens au vivant et livrent leurs préoccupations environnementales, celles qui nous occupent aussi.

Préserver notre environnement, le regarder se dégrader, se décomposer et revivre, voilà des préoccupations qui nous parlent, qui nous touchent.

Depuis la naissance de l’art, les humains manient les matériaux naturels et s’inspirent de la nature pour créer. Vers la fin du 20è siècle, un mouvement d’art contemporain a vu le jour pour porter les enjeux de l’écologie aux yeux des publics et permettre “d’éveiller” les consciences face aux enjeux sociétaux.

En examinant la place de l’humain dans la nature, en saisissant ses transformations, en capturant la singularité de certains matériaux, les artistes produisent des œuvres qui nous embarquent au delà de la rêverie ou du beau.

Quelques exemples :

  • Mobile composé de débris plastiques, “Éclats” de Orié INOUÉ est une œuvre colorée, aérienne, presque enfantine. ET SI tout les déchets plastiques que nous produisons se retrouvaient à flotter dans les airs et devenaient visibles en permanence, serions-nous si captivés par ces objets colorés ?
“Éclats” (2021) – Orié INOUÉ
  • ET SI le pollen ne fécondait plus nos paysages semble demander l’œuvre de Marianne GUILLOU, ” PollyPollen” ?
“Polly Pollen, agrandir l’invisible au format paysage” (2020) – Marianne GUILLOU
  • ET SI les arbres devenaient nos refuges comme peut le suggérer l’œuvre d’Anne DAMESIN, “Habiter en oiseau ou la cabane refuge” ?
“Habiter en oiseau ou la cabane refuge” (2020) – Anne DAMESIN

Cet art “écologique” nous questionne sur les enjeux environnementaux qui sont les nôtre. Il devient une forme de médiation entre ces enjeux et nos connaissance. Il invite au débat, à la relation entre l’imaginaire collectif mis en scène par les artistes et les connaissances scientifiques actuelles.

Cette exposition aurait pu faire l’objet d’une sortie “Cultive Ta Curiosité” #SoCuCu par son lien indirect avec les sciences et les techniques en société.

Hâte de pouvoir proposer une #SoCuCu dès que cela sera possible !

Retrouvez l’exposition dans son intégralité en ligne : Visiter l’exposition

Retrouvez l’article de Vera sur l’une des œuvres de cette biennale : “Bulle d’art : territoires à explorer”

(c) V.de Souz